Le témoignage que je fais ici est celui d’un double miracle de guérison et de restauration financière qui s’est produit dans ma famille.
AU SUJET DE MA FOI
Je suis né dans une famille chrétienne. Une famille merveilleuse.
Mais nous sommes nombreux à dire que nous sommes chrétiens alors que pour le dire il faut un minimum d’engagement. Etre chrétien demande d’avoir une relation et une communication continuelles avec le Seigneur.
Peu sommes-nous à avoir une communication réelle avec le Seigneur. Peu sommes-nous à être réellement chrétiens. Nous ne sommes pas nombreux à réellement comprendre le fait que Dieu a envoyé son fils unique mourir pour nous sur la croix afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle.
Nous sommes peu à être au courant du salut éternel qui est disponible pour nous gratuitement. Le présent témoignage vous raconte comment Dieu a amené une famille à être conscient de ce salut et à avoir une autre vision avec Dieu.
LE COMMENCEMENT DE L’HISTOIRE : LE DECES D’UNE DE MES SŒURS ET LA MALADIE DE NOTRE SŒUR AÎNEE
L’histoire se passait en 2007. Ma famille a été beaucoup secouée. Nous avons traversé beaucoup de choses. J’ai perdu une de mes sœurs. Une sœur que j’aimais énormément. Elle a juste vécu une semaine de maladie, une maladie qu’on n’arrivait pas à comprendre. Cette maladie l’a emportée, elle est passée de vie à trépas.
Quelques temps après les funérailles de cette sœur, nous étions encore dans la douleur de sa perte quand l’aînée de la famille est tombée malade. Elle a été hospitalisée pendant six (06) mois. Les soins nécessitaient beaucoup d’argent et notre père y injectait vraiment tout son salaire. Dans le temps, maman avait également une boutique qui fonctionnait bien mais toutes les recettes générées étaient dépensées pour les soins de ma grande sœur.
LA DEBÂCLE FINANCIERE
Pour démarrer son commerce, maman avait sollicité un emprunt auprès d’une structure de microfinance. Avec la maladie de ma grande sœur et les maladies d’autres membres de la famille, maman n’arrivait plus à honorer l’échéancier de remboursement de la structure de microfinance. Nous étions donc financièrement très mal en point. Manger même était devenu difficile. Les parents n’arrivaient également plus à honorer les frais de scolarité.
LA SURVENUE D’UNE MALADIE CARDIAQUE DANS MA VIE
C’était dans toutes ces conditions que la maladie a décidé de frapper également à ma porte, de déposer sa valise dans ma vie. Après le décès de notre sœur et la longue maladie de l’aînée, je commençais à présenter des signes de dysfonctionnement cardiaque. En effet, de façon régulière, j’avais des malaises qui se traduisaient par un manque de force pour fermer mes paupières, des palpitations régulières et l’absence de lucidité dans mes pas. Parfois, je manquais de force pour rester debout. Tout ceci affectait considérablement mon cursus scolaire. J’ai raté de nombreux examens scolaires et la situation est restée inchangée sur une longue durée.
Un jour, étant inquiet, ma maman et moi avons pris rendez-vous chez un cardiologue. Une fois là-bas, j’ai subi des examens dont les résultats ont révélé que j’avais une maladie de cœur. Au dire du médecin, les battements cardiaques chez un sujet normal devrait tourner autour de 75 à 80 battements par minute. Mais les résultats de mes analyses révélaient un rythme de 55 à 60 battements/minute.
Mon rythme cardiaque était donc anormalement bas. La conséquence était que mon cœur n’arrivait pas à irriguer tous les organes de mon corps pour leur bon fonctionnement. Ceci expliquait mon manque constant de force et de lucidité.
L’ESTIMATION DE MON ESPERANCE DE VIE A 14 ANS MAXIMUM
Le médecin, après avoir demandé à maman si j’étais son seul enfant – ce qui m’avait d’ailleurs sérieusement intrigué – déclara que les symptômes iraient grandissants et que rien ne pouvait être fait. Selon lui, la seule chose possible était une intervention chirurgicale au cœur pour y insérer une pile devant accélérer mes battements cardiaques. Cette solution permettrait au cœur de mieux alimenter les organes en déficit de sang.
Le médecin a également précisé que pour réussir cette opération il fallait une extradition vers l’extérieur. La pile couterait également extrêmement chère. Aussi, on ne pouvait la changer que deux (02) fois au maximum. Après une opération, la pile devra être retirée sept (07) années après. Tout calcul fait, mon espérance de vie, avec la solution de l’intervention chirurgicale, avec implantation de la pile, serait de quatorze (14) ans.
Le médecin a également signalé qu’après l’implantation de la pile je devrais prendre des précautions comme ne pas circuler dans un milieu à forte tension électronique. Ceci pourrait provoquer le dysfonctionnement de la pile. Le même médecin a également cité les conséquences que pouvaient engendrer la non réalisation de l’opération dans un délai de deux mois. J’aurais des crises d’épilepsie, la cessation régulière de fonctionnement de certains organes, des palpitations fréquentes et répétées, pour ne citer que ceux-là.
A la fin de la consultation, le médecin nous a suggéré d’aller dans deux autres hôpitaux pour confirmation ou non de son diagnostic. Ma mère et moi étions d’accord pour cette proposition. Mais, en attendant, il fallait faire le point à papa qui venait de nous rejoindre pour nous ramener à la maison.
MA FAMILLE ET MOI COMPLETEMENT ABATTUS
Une fois dans le véhicule, complètement terrassés et désorientés par la nouvelle, nous l’avons partagée avec papa qui depuis deux (02) ans vivait les pires moments de sa vie à savoir décès, maladies, manque d’argent, crédit, échecs scolaires. Ce sont ces mots qui définissaient carrément notre famille. Ce jour-là, j’ai vu mon père complètement perdu et ne sachant vers qui crier secours.
Après cette première consultation, je me suis rendu à d’autres consultations chez le même médecin. Un traitement de contrôle régulier de mon battement cardiaque avait été démarré. En effet, au premier mois de ces contrôles, je portais sur moi, au cours comme à d’autres endroits, un appareil qui mesurait mes battements cardiaques au jour le jour. Je prenais le soin de moins m’afficher au heures de récréation et dans les groupes de discussion qui se formaient. Au fait, je craignais que mes collègues découvrent que je portais un tel appareil. Cet appareil occupait toute ma poitrine et mon dos et j’avais peur d’être mal perçu. J’ai vécu ainsi pendant plusieurs jours. Mon quotidien devenait de plus en plus sombre et incertain.
UNE DELEGATION MANDATEE POUR SAISIR LES BIENS DE MES PARENTS POUR DETTE NON PAYEE
Ma mère a vu son commerce complètement asséché, complètement vidé. Comme si cela ne suffisait pas, elle devra encore trimbaler dans le cœur l’angoisse de la chute sanitaire programmée de son unique garçon que je suis. Et comme si tout ceci n’était pas déjà insupportable pour les humains que nous sommes, le pire nous était réservé une fois de retour à la maison et à la suite de l’une de mes consultations. En effet, la structure de microfinance qui appuyait maman dans son défunt grand commerce nous avait envoyé une délégation.
C’était donc du retour de la consultation qu’on nous annonçait un convoi de visiteurs qui nous attendait au salon. Au fait, papa et maman avait donné notre maison comme gage pour contracter un crédit auprès de la structure. En le faisant, ils ne pensaient pas qu’un jour tous leurs efforts tomberaient à l’eau.
Quant à moi, ne connaissant pas de quels visiteurs il s’agissait et étant encore sous le choc de la nouvelle en lien avec ma santé, je m’étais directement dirigé vers ma chambre pour réflexion et pour laisser couler des larmes de pitié que je ressentais envers mes parents et vis-à-vis de ma propre vie dont les pages s’égrenaient selon les diagnostics que je venais de recevoir. Seul donc dans ma chambre, emprisonné par l’angoisse et la confusion, j’entendis dans un sommeil qui m’emportait la voix tremblante de ma maman qui racontait mon diagnostic et tous nos vécus récents à la délégation.
LA MANIFESTATION DE LA MAIN DE DIEU PAR UN MIRACLE SUR LE PLAN FINANCIER
Quelques minutes après, j’entendis la voix de l’un des visiteurs qui disait avec force ce qui suit « Cela n’arrivera pas si vous avez la foi, cela n’arrivera pas maman. Appelez-nous votre garçon.» Et je me rendis au salon où j’aperçus mes parents avec quelques personnes m’ayant accueilli avec un grand amour et des mots d’apaisement par rapport à mon diagnostic sanitaire. Ce fut au tour de mon papa de me présenter ces visiteurs et de me briefer sur le motif de leur visite.
Mon papa m’a expliqué que la délégation était envoyée par la structure de microfinance qui appuyait ma mère dans son commerce et qu’ils étaient venus pour démarrer une procédure de saisine de notre maison qui avait été mise en gage pour contracter un prêt. J’étais abasourdi par cette information. Mais j’ai été très vite rassuré par le chef de la délégation. Il déclara qu’un arrangement avait été trouvé entre mes parents et eux. Cet engagement avait certainement été trouvé avant ma venue au salon.
Dans son développement, le chef de délégation m’a déclaré qu’il a pris le temps d’écouter mes parents et que ce qui arrive ne surpasse pas Dieu. Il m’a ensuite demandé si je crois en ce que Jésus peut me guérir sans l’intervention chirurgicale suggérée par les médecins. Voulant lui répondre, j’ai senti une paix et j’ai fondu en larmes. Une force intérieure énorme que j’ai sentie a plié mes genoux et m’a fait confesser que je crois au fond de mon cœur que Christ pourra vraiment me guérir.
Je ne savais pas à vrai dire d’où me venait cette force de penser ainsi. Je n’étais pas un chrétien très engagé pour penser de cette façon mais l’heure avait sonné pour que je pense de cette façon.
Mon frère, ma sœur. Toi qui écoutes ou lis ce témoignage, c’est ainsi qu’une délégation envoyée pour clouer le sort de toute une famille est devenue un canal par lequel Dieu est passé pour apporter la paix et la bonne nouvelle à notre maison pour une nouveauté de vie. Pourquoi ce diagnostic-là ce jour ? Pourquoi cette délégation ce même jour ? Pourquoi cet homme qui connaissait Dieu devait être à la tête de cette délégation ? Ce sont des questions que je m’étais mis à me poser. Mais, en attendant ces réponses, après que le chef de délégation eut prié pour moi avec tellement d’amour, de foi et surtout de conviction, il m’a proposé de lui permettre de venir régulièrement à la maison prier avec moi et de l’accompagner souvent à des séances de prières avec d’autres hommes de Dieu qu’il me fera découvrir. J’ai donc accepté cela avec cœur. Et c’est ainsi que j’ai commencé à fréquenter avec ma famille, mes frères et mes sœurs une église évangélique de la place, l’église que fréquentait bien-sûr le chef de délégation.
La délégation a demandé à mon père de proposer lui-même un plan de remboursement du crédit qui lui sera le plus favorable que possible et qui ne nous mettra aucune pression, sans également considérer la durée de remboursement. N’est-ce pas formidable ?
Ce dénouement vous étonnera. Mais, quand Dieu vient vous sauver, il accomplit l’impossible à l’entendement humain. L’impossible selon l’entendement humain, il l’accomplit de la façon la plus simple que possible et conformément à son plan.
LA MANIFESTATION DE LA MAIN DE DIEU PAR LE MIRACLE DE MA GUERISON
C’est dans ce même registre d’accomplissement de l’impossibilité aux hommes que j’ai reçu de la part du Dieu vivant la guérison de cette maladie planifiée pour anéantir ma destinée.
Je vous rappelle qu’entre-temps, ma mère et moi avions effectivement refait les analyses dans un autre hôpital. La maladie avait alors été confirmée, le diagnostic également.
Le nouveau médecin a demandé à ma maman ce que nous attendions pour mettre en exécution les ordonnances du premier médecin. Il s’était exprimé en ces termes « Maman, n’avez-vous pas d’amour pour votre enfant ? Qu’est-ce que vous attendez pour commencer le processus devant faire extrader votre enfant pour l’opération ? »
Ce dernier a aussi cité des conséquences qui adviendraient au cas où rien ne serait fait dans l’intervalle de deux (02) mois. Il a donné la période de deux (02) mois, exactement comme l’avait fait le premier médecin. Il énuméra également les mêmes symptômes précités par le premier médecin. Mais, étant affranchi par une vérité intérieure que personne ne pouvait me retirer, j’ai persévéré dans ma foi et dans ma prière. Il m’est même arrivé une fois, dans ma nouvelle conviction spirituelle, d’aller dans des églises et de confesser la guérison que je croyais avoir déjà reçue.
Je suis allé devant des gens, devant des chrétiens et j’ai confessé que c’est ce que Dieu a fait pour moi. Au milieu de tout ceci, j’avais un ami, frère à mon papa, qui travaillait dans les services d’extradition du ministère de la santé. Comme je devais être extradé, mon père l’avait sollicité pour qu’il l’aide à ce que cela soit fait dans les règles de l’art.
Je profite d’ailleurs pour remercier cet oncle qui a fait œuvre humanitaire et qui s’est beaucoup donné pour que cette extradition puisse avoir lieu et pour que l’intervention chirurgicale soit réelle. Mais, c’était trop tard. Trop tard, car ma mère et moi étions plus que convaincus que Dieu avait le dossier en main. Nous ne savions pas d’où nous venait cette force de croyance.
NOTRE FOI ET L’INCREDULITE DE NOTRE ENTOURAGE
Persistant dans cette conviction et dans le refus d’opter pour l’intervention chirurgicale, papa recevait régulièrement deux appels de remise en cause de la voie choisie par son fils et sa maman.
En effet, le médecin et mon oncle du ministère de la santé reprochaient à mon père de se laisser berner par les illusions de l’église et des hommes d’église. Mon oncle n’était pas forcément contre notre conviction mais, pour lui, il fallait agir et laisser Dieu faire pour lui après.
En réalité, il n’avait pas tort quand on le suit. Il n’a pas tort quand on considère les réflexions humaines. Mais ce n’est pas dans toutes les situations que Dieu attend d’abord un effort physique de l’homme avant d’agir. Parfois, cet effort doit juste être spirituel, exemple, la foi ne démordant pas, peu importe la situation. Cette foi que ma maman et moi, ainsi que mon père, avions eue. Ensemble, nous étions restés fermes dans ce que le monde ne peut comprendre, dans ce que peut-être beaucoup de ceux qui vont écouter ou lire ce témoignage ne vont pas comprendre : la foi.
La foi est le langage que le monde ne parle pas, que le monde ne voit pas. Nous vivons aujourd’hui dans un monde où c’est ce qu’on voit qu’on croit. Nous sommes tous des Saint-Thomas mais la foi n’est pas faite pour ceux qui se disent Saint-Thomas. La foi est faite pour ceux qui voient dans le spirituel, ceux qui sont convaincus dans le spirituel, ceux qui ont reçu la grâce de la part du Seigneur.
C’est donc étant dans cette foi farouche que les appels de reproche ont persisté. Les pressions pour céder venaient de tous les sens. Personne ne comprenait la décision de mon père qui quand-même était lucide intellectuellement. Tout le monde lui reprochait comment il pouvait laisser son enfant et sa femme prendre une décision pareille. La pression était énorme.
Cette pression n’a pu empêcher Dieu de développer son plan. Au-delà de ma guérison, nous avons tant reçu de ce Dieu merveilleux.
UNE AFFAIRE DE FOI ET DE GRÂCE : MA GUERISON CONFIRMEE
Rien de ce que nous avions reçu n’était mérité. Tout nous a été donné par faveur et grâce. Et, c’est par cette même grâce que tu lis ou écoute ce témoignage aujourd’hui. Le témoignage d’un homme qui, bien après cette année 2007 est resté lucide et robuste, un homme n’ayant jamais développé le moindre symptôme d’une maladie cardiaque grave pourtant doublement confirmé par des diagnostics doublement réalisés. Jusqu’en cette année 2021, où je fais ce témoignage, soit 13 ans après les diagnostics d’anomalie cardiaque, je jouis d’une parfaite et excellente santé par la grâce du Seigneur Jésus-Christ.
Dieu m’a sauvé. Et par moi, plusieurs personnes dans ma famille ont été sauvées. Les âmes de plusieurs personnes dans ma famille ont été sauvées par Dieu. Le salut a fait irruption dans ma famille, par grâce et par foi. Ma mère et mon père dirigent aujourd’hui leur regard vers le ciel et bénissent l’Eternel qui a racheté leurs âmes et toutes celles de leurs enfants.
A TOI QUI LIS OU ECOUTES CE TEMOIGNAGE
J’aimerais terminer ce témoignage en te disant, à toi mon frère, que tu ne vis rien qui surpasse Dieu. Rien de ce que tu traverses ne dépasse Dieu. Ouvre-lui ton cœur, ouvre juste ton cœur à Christ et soit libéré à jamais car il est écrit dans Jean 8, versets 31 à 32, que si nous demeurons dans la parole du Christ, nous sommes ses disciples, nous connaîtrons la vérité et la vérité nous affranchira.
Que la vérité du salut affranchisse tant d’autres personnes.
Que la vérité du salut affranchisse tant d’autres maisons, tant d’autres familles et que Dieu dans sa volonté de faire lever un royaume de conquérants, un royaume d’annonciateurs de la bonne nouvelle puisse le faire convenablement à sa parole.
Et cela sera fait au nom puissant de Jésus-Christ.
Partage ce témoignage.
Amen.
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